Le Vitiligo

Le vitiligo est une maladie de la peau caractérisée par une dépigmentation progressive due à la destruction ou à l’inactivation des mélanocytes (les cellules responsables de la production de mélanine, le pigment qui colore la peau, les cheveux et les yeux). Cela entraîne l’apparition de taches blanches sur différentes parties du corps.

Les différents types de vitiligo

Il existe plusieurs types de vitiligo, classés en fonction de la répartition des taches :

Vitiligo généralisé (le plus fréquent)

  • Taches blanches symétriques sur plusieurs parties du corps.
  • Évolution imprévisible.

Vitiligo segmentaire

  • Affecte une seule partie du corps (ex. : un bras, une jambe ou un côté du visage).
  • Plus stable, évolue rapidement au début puis se stabilise.

Vitiligo focalisé

  • Petites taches localisées sur une seule zone, sans progression évidente.

Vitiligo universalis

  • Dépigmentation quasi totale du corps (très rare).
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Comment la peau se dépigmente-t-elle dans le vitiligo ?

Dans le vitiligo, les mélanocytes disparaissent ou cessent de produire de la mélanine, ce qui entraîne une perte progressive de la couleur de la peau. Cette dépigmentation se produit en plusieurs étapes :

  1. Dérèglement du système immunitaire : le système immunitaire attaque par erreur les mélanocytes.
  2. Perte de fonction des mélanocytes : ils cessent de produire de la mélanine.
  3. Disparition des mélanocytes : une fois détruits, les mélanocytes ne peuvent plus se régénérer, et la peau devient blanche sur les zones touchées.
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Soigner le vitiligo

Soigner le vitiligo est possible aujourd’hui. Suivant la nature du vitiligo (actif ou stable, segmentaire ou non-segmentaire), le médecin a le choix entre plusieurs thérapeutiques à base de crèmes topiques, de mini pulses de cortisone, de photothérapie ou encore de greffes mélanocytaires. Les traitements doivent permettre de bloquer la dépigmentation, induire la repigmentation et prévenir les récidives. Plus le vitiligo est actif et/ou récent, plus il doit être traité rapidement.

Témoignages

Le vitiligo est plus qu’une condition de la peau : c’est un parcours personnel, un défi à surmonter et une opportunité de redéfinir la beauté.

J’ai appris à aimer ma peau

“Au début, j’essayais de cacher mes taches avec du maquillage, mais un jour, j’ai décidé d’arrêter. Aujourd’hui, je m’accepte telle que je suis et je veux inspirer les autres à faire de même.”

Sarah 25 ans

Le regard des autres ne me définit plus

“J’ai longtemps souffert du regard des gens. Mais avec le temps, j’ai compris que ce qui compte, c’est comment je me perçois moi-même.”

Malik 32 ans 

 “Je suis plus forte que mon vitiligo”

“Avec l’âge, j’ai compris que l’essentiel n’était pas d’avoir une peau ‘parfaite’, mais d’être en paix avec moi-même.”

Élise 50 ans

De la honte à la fierté

“Je pensais que personne ne me trouverait jolie avec du vitiligo. Mais après avoir vu des mannequins comme Winnie Harlow, j’ai compris que ma différence pouvait être une force.”

Léa 18 ans 

Mon vitiligo m’a appris la résilience

“Au début, je voulais juste ‘guérir’. Puis j’ai compris que le plus important était de m’accepter et d’être heureux dans ma peau.”

Antoine 40 ans 

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𝟭𝟴 𝗔𝗡𝗦 𝗗𝗘 𝗩𝗜𝗘 𝗔𝗩𝗘𝗖 𝗟𝗘 𝗩𝗜𝗧𝗜𝗟𝗜𝗚𝗢

Les débuts avec la maladie ont été très diffiles pour Freddy : “𝙟𝙚 𝙣𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙫𝙖𝙞𝙨 𝙥𝙖𝙨 𝙖𝙛𝙛𝙧𝙤𝙣𝙩𝙚𝙧 𝙡𝙚 𝙧𝙚𝙜𝙖𝙧𝙙 𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙪𝙩𝙧𝙚𝙨 : 𝙘𝙚𝙧𝙩𝙖𝙞𝙣𝙨 𝙥𝙚𝙣𝙨𝙖𝙞𝙚𝙣𝙩 𝙦𝙪𝙚 𝙘’𝙚́𝙩𝙖𝙞𝙩 𝙪𝙣 𝙘𝙖𝙣𝙘𝙚𝙧, 𝙞𝙡𝙨 𝙚𝙣 𝙖𝙫𝙖𝙞𝙚𝙣𝙩 𝙦𝙪𝙞 𝙥𝙚𝙣𝙨𝙖𝙞𝙚𝙣𝙩 𝙦𝙪𝙚 𝙟𝙚 𝙣𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙫𝙖𝙞𝙨 𝙥𝙖𝙨 𝙧𝙚𝙨𝙩𝙚𝙧 𝙖̀ 𝙘𝙤̂𝙩𝙚́ 𝙙’𝙚𝙪𝙭…”. Après “𝙪𝙣 𝙥𝙖𝙧𝙘𝙤𝙪𝙧𝙨 𝙙𝙪 𝙩𝙞𝙩𝙖𝙣” pour trouver des traitements, il a fini par accepter la maladie et arêter de se camoufler.
Les rencontres qu’il a pu faire et les informations fiables qu’il a fini par trouver lui ont permi de surmonter ces difficultées et de vivre avec vitiligo : “𝙘𝙝𝙖𝙘𝙪𝙣 𝙙’𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙖 𝙪𝙣 𝙥𝙚𝙩𝙞𝙩 𝙘𝙖𝙞𝙡𝙡𝙤𝙪𝙭 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙨𝙖 𝙘𝙝𝙖𝙪𝙨𝙨𝙪𝙧𝙚”.

Foire aux questions (FAQ)

Oui ! Le soleil est nécessaire à la vie, participe à la joie d’être ensemble et aide à se reposer. Pour la santé et le moral, nous avons donc besoin du soleil, comme tout le monde. L’utilisation d’un produit solaire dès les premiers jours de soleil est recommandée pour protéger la peau et éviter que les zones dépigmentées soient plus marquées. 

Il est possible d’exposer sa peau dépigmentée sans écran de protection, pendant un temps assez court au début puis en augmentant progressivement et régulièrement jusqu’à obtenir le début d’une rougeur (mais pas une brûlure, attention, car les brûlures causées par le soleil auraient plutôt pour conséquence d’augmenter la dépigmentation). Cela s’appelle l’érythème solaire : il s’agit de créer une légère inflammation qui relance l’activité des mélanocytes. La peau repigmente parfois de cette façon, sans autre traitement. 

Il reste donc nécessaire de se protéger des brûlures des coups de soleil, en couvrant la peau, ou grâce à un produit solaire à l’indice maximal, sans oublier de renouveler les applications toutes les 2 à 3 heures.

Aujourd’hui les crèmes solaires de pharmacie et parapharmacie (indice entre 30 et 50, en choisissant des indices UVA / UVB) sont toutes efficaces ! Les variétés de texture, mode d’application, parfum, etc. font que chacun peut trouver le produit qui lui convient. Les produits ont beaucoup évolué mais il faut bien veiller à renouveler l’application toutes les 2-3 heures. 

On peut ensuite diminuer la force de la protection progressivement, en évitant cependant de s’exposer entre 12h et 16h.  

Lisez aussi tous nos conseils pratiques du quotidien ! 

Une maladie auto-immune est une maladie au cours de laquelle le système immunitaire s’attaque à certains organes de l’organisme comme s’il s’agissait de corps étrangers. Cela provient d’une hyperactivité du système immunitaire, qui ne fonctionne plus correctement car il s’attaque aux constituants normaux de l’organisme (substances ou tissus). 

Pour le vitiligo, plusieurs thèses s’opposent à ce sujet et à ce jour, aucune certitude ne permet de valider définitivement cette hypothèse. 

Lisez aussi notre page « Le vitiligo, c’est quoi ?« 

Environ 30% des cas ont un ascendant ou un descendant ayant développé cette dermatose : dans 70% des cas, les personnes atteintes de vitiligo ne l’ont donc pas hérité de quelqu’un et sont les seules dans leur famille ! Ou certaines personnes de la famille ont peut-être ces prédispositions sans avoir déclenché le vitiligo pour autant.

Néanmoins, des pré-dispositions familiales existent : le risque de développer la maladie est plus élevé quand un parent au premier degré est déjà atteint.  

Nous précisons que se priver d’avoir des enfants pour cette raison est dommageable, d’autant plus que les progrès de la recherche laissent espérer des traitements efficaces. 

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